Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 23:12

 

Petit flashback en 2010, j’étais alors venu me frotter aux 3 Ballons, dans l’optique de la préparation pour enchaîner l’Ardéchoise, le DFU, la Marmotte et l’Etape du Tour Pau/Tourmalet.

Idéal pour me tester, avec mon G-Max en rodage depuis moins d’un mois et cela sur une distance et un dénivelé qui ne m’étaient pas encore familiers à l’époque.

J’en étais ressorti à la fois rassuré mais aussi un peu frustré par la tournure des événements, suite à une crevaison d’un boyau que je n’avais pu colmater complètement.

En effet, au chrono officiel, les modestes 8h11 masquaient malheureusement les 7h43 affichés sur mon compteur et j’avais estimé à l’époque que, sans l’attente au sommet du Grand Ballon de mon ami Laurent Grisel qui avait crevé sur la route des Américains, et sans la crevaison de mon propre boyau avant dans la descente du col du Hundsrück, suivie d’un arrêt au Lac de Sewen destiné à une tentative de regonflage qui s’était soldée par la casse de la valve, je pouvais espérer approcher les 7h30.

 

Cette année, j’ai reproduit peu ou prou le même programme de préparation, avec un peu plus de km au compteur – 9000 quasiment à cette date -, quelques cyclosportives de plaine puis vallonnées (voire très vallonnées comme les 3 Cols), l’ascension du Ventoux à… l’Ascension, le Brevet du Massif Ardennais le lendemain d’un 200 km francilien (la Savinienne) à la Pentecôte…

On peut dire que le résultat a été – pour une fois – à la hauteur de mes espérances, puisque j’ai franchi la ligne au sommet de la Planche des Belles Filles « new look » en 7h26. Quelques détails mis à part, tout s’est passé comme dans un rêve et si j’osais, je dirais même que j’ai roulé « en vieux briscard » !

 

Arrivé à Champagney la veille vers 18h00, pour y retrouver l’ami Didier Liger et Allan Dodds avec lesquels nous faisons gîte commun à Ecromagny dans un coin perdu de chez perdu ( !), je mets un peu de temps à retirer mon dossard, en raison d’une affluence importante, l’organisation annonçant plus de 3500 participants et en réalité il y aura près de 4000 concurrents au départ, en raison de l’effet Tour de France, la 7ème étape du Tour 2012 finissant comme les 3 Ballons au terme de l’ascension de la Planche des Belles Filles !

 

Après le repas sportif pris dans un restaurant de Mélisey, la ville d’origine du grimpeur Thibaud Pinot, et une bonne mais courte nuit dans le fameux gîte au fond des bois et au milieu des 1000 Etangs, on rate un peu notre timing, la traversée matinale de Champagney en voiture nous est déjà interdite ! Alors nous stationnons sur un parking assez proche du départ, et les préparatifs un peu longuets, nous contraignent à pénétrer dans le sas des prioritaires (400 dossards) 5 minutes seulement avant le départ, c’est-à-dire tout au fond. Ce sera la seule erreur de la journée, mais elle est de taille, car partir dans les 400 (sans compter les resquilleurs et concurrents du petit parcours qui se trouvent dans le sas également), c’est l’assurance de passer moins sereinement l’étroit Ballon de Servance…. Enfin…

Copie-de-IMG_0894.jpg

Déjà beaucoup de monde dans le sas des prioritaires !!

 

Copie-de-IMG_0895.jpg     Copie-de-IMG_0893.jpg

Avec Didier au départ...

 

Départ donné, avec Didier nous partons prudemment, sans appuyer trop fort sur les pédales, on se contente de suivre le train, car après une douzaine de km et après avoir laissé la montée vers la Planche (quel beau revêtement !) sur notre droite, l’ascension du Ballon de Servance débute, sur 10 km dont 7 réellement d’ascension. Sans m’affoler je progresse sereinement, attendant même patiemment quand le passage est bloqué, ce qui est souvent le cas dans les pourcentages importants et dans les virages, en accélérant juste ce qu’il faut dans les replats. J’ai toutefois le sentiment d’être moins facile qu’en 2010, mais l’impression est contredite par les données « Strava » des 2 parcours comparés !

 

Ascension du Ballon de Servance – 6,8 km – 27’40 (25,2 km/h) – Gain 2012 vs 2010 : 34 sec

 Temps compteur au Ballon de Servance :  56’05 (2010 : 59’06)

 

 

 

 

La descente du Ballon de Servance est réputée être très compliquée, du fait du mauvais revêtement et de la visibilité moyenne. J’avais éprouvé en 2010 les pires difficultés pour descendre correctement, n’étant pas sûr de moi avec des roues à boyaux, et avec des porte-bidons qui laissaient échapper les bidons trop facilement. J’avais vu un gars qui avait perdu tout ce que l’on peut perdre sur un vélo en passant dans un trou !

Aujourd’hui que j’ai fait le choix de repasser aux roues alu à pneus et avec un peu d’entraînement en descente cette année, j’ai repris un peu confiance et c’est bien dans l’exercice de la descente que j’ai le plus progressé. Ce n’est pas encore ça et loin s’en faut, mais j’arrive à limiter les dégâts. A mi-pente dans la descente, soit un peu avant la zone la plus dangereuse, un gars du Versailles Sportif que j’avais doublé dans l’ascension me double et j’entreprends de le suivre… difficilement !  Petit à petit, il s’éloigne, mais je le garde dans le viseur, jusqu’à ce fameux passage difficile où je le perds définitivement de vue. Mais au final dans cette descente j’ai gagné presque 2 mn supplémentaires !

Au bas de la descente, au Thillot, je suis arrêté avec d’autres au feu rouge, il y a environ 1 mn d’attente, et nous reformons un groupe assez conséquent, mais beaucoup de ceux qui m’ont dépassé dans la descente ont pu passer avec le feu vert précédent…

 

Descente du Ballon de Servance – 13,4 km – 18’02 (45,7 km/h) – Gain 2012 vs 2010 : 1’55 sec

Temps compteur au Ballon de Servance :  1’15’42 (2010 : 1’20’24)

 

 

Après un relatif mic-mac dans les rues du Thillot – certains font vraiment n’importe quoi au regard du Code de la Route soit dit en passant…-, c’est reparti pour un long faux-plat, si l’on peut appeler le col du Ménil un faux-plat, mais en peloton c’est assez facile… Comme à mon habitude quand le rythme se fait plus tranquille, je musarde au fond du peloton, agaçant parfois ceux qui se trouvent malencontreusement dans ma roue… Puis viennent les 5 km d’ascension du col d’Oderen, assez réguliers entre 5 et 6%. Seul un sujet de Sa Majesté la Reine d’Angleterre vient troubler ma concentration en s’acharnant à vouloir à tout prix me couper la route, me tasser dans la bordure quand ce n’est pas piler net devant moi pour se mettre en danseuse… Et j’ai beau tout faire pour repasser devant lui, je le retrouve immanquablement devant moi au détour d’un virage !  Au final pour le col d’Oderen, presque 50 secondes reperdues, mais ni gain ni perte depuis Le Thillot !

 

Temps compteur au Col d’Oderen :  1’55’08 (2010 : 1’59’50)

 

Plutôt en retrait du bon peloton que nous composons au col d’Oderen, je redoute encore la descente vers Kruth, mais fait surprenant, je parviens à faire mieux que sauver les meubles et au bout des 8 mn de descente à 51 km/h de moyenne, j’accroche un petit groupe à 300 mètres du gros de notre peloton d’Oderen. Du coup,c’est le moment où jamais de montrer ce que je sais faire et il me faut environ 2 km pour ramener tout le monde sur le peloton, au niveau du Lac de Wildenstein. Ce sera ma seule incursion en tête d’un groupe et l’un de mes pics de fréquence cardiaque ! Toujours cette obsession de rouler à l’économie !

 

J’appréhende un peu le col de Bramont, non en raison de sa difficulté, autour de 5,5 % en moyenne, mais parce qu’en 2010, j’y avais connu des sensations assez phénoménales, j’avais fait la montée presque entièrement en tête de mon groupe, dans lequel la plupart avaient fini en moins de 7h30… Nouveau vélo, nouvelles roues, une pente pas très élevée, la sensation d’être poussé dans certains virages, j’avais fini la montée complètement cuit, mais j’en garde un excellent souvenir. Vais-je encore être à la fête cette année ?

Je dois tout d’abord boucher le trou qui se forme entre le début du groupe et une bonne vingtaine de gars déjà à la peine, dès l’entame du col. Je raccroche la fin du groupe, alors que devant ça casse une nouvelle fois : le trou est trop important, je choisis de rester dans ce 2ème petit groupe, bien emmené par 2 Hollandais. Les sensations sont complètement différentes de la dernière fois, il faut que je reste concentré. Ou bien que je pense à autre chose ! Je vais être aidé en cela par un gars du TAC Cyclo, portant la tenue des « 3 Cols », qui m’interpelle en me demandant si c’est bien moi qui ai posté des vidéos de la cyclo des Monts du Lyonnais ! Il faut dire que la caméra sur le casque, même assez discrète, ne passe pas tout à fait inaperçue ! Nous engageons la conversation et du coup j’oublie le mal aux jambes ! A mi-pente, j’aperçois également Laurent Clément, décroché du groupe précédent, qui semble attendre quelqu’un... Au bout du compte, même si les sensations n’ont pas été formidables, j’ai regagné un peu plus d’1 minute sur cette seule ascension !

 

Ascension du Col de Bramont – 7,3 km – 23’06 (19,8 km/h) – Gain 2012 vs 2010 : 1’10 sec

Temps compteur au Col de Bramont :  2’36’01 (2010 : 2’44’08)

Copie-de-IMG_0898.jpg

Dans le col de Bramont, avec le sociétaire du TAC Cyclo et les 2 locomotives hollandaises!

 

Une courte et rapide descente pour reprendre le chemin de la Route des Américains… Pas de panique, ça ne descend pas longtemps !  Pour autant, c’est assez effrayant de voir tous ces gars laborieusement dépassés dans le col de Bramont me repasser si vite !  Tout est à refaire dans les 3,5 km d’ascension vers la Route des Crêtes et côté pente, c’est une autre histoire car on est entre 7 et 8% sur une route granuleuse… Peu avant le sommet, je reprends un cycliste portant la tenue de l’OCVO, liserets tricolores sur les manches…

Nous voici sur la Route des Crêtes, et cette année il n’est pas question que je m’arrête pour quelque raison que ce soit ! Paysages magnifiques que je n’avais pu admirer en 2010 en raison d’une brume tenace…

A 1200 mètres d’altitude, avec ces nuages et surtout un vent assez phénoménal en rafales qui tente de nous projeter vers la partie gauche de la route, il ne fait pas bien chaud…  

Copie-de-IMG_0903.jpg

Vue depuis la Route des Crêtes

C’est assez amusant après autant de km de montées et de descentes où les groupes se disloquent, que dès que le profil de la route devient plus roulant, les pelotons se reconstituent aussi facilement ! Alors que je suis en train de me dire que, décidément, ça roule assez vite et qu’à ce rythme on va peut-être voir du monde devant, c’est en fait un gros groupe qui revient de l’arrière : le reste du peloton d’avant le col de Bramont… c’était bien la peine !

Juste avant la jonction, nous avons repris un gars du VC Gennevilliers qu’il me semble avoir déjà croisé à Longchamp et à la Velostar, mais ma blague du moment en passant près de lui le laisse froid !

Après un passage à toute allure au Markstein, nous abordons la montée finale du Grand Ballon, courte et assez peu difficile, j’en profite pour rallumer la caméra, je repose la main sur le cintre juste à temps pour éviter un gars qui déraille en plein milieu de la route ! Cette montée du Grand Ballon me donne des ailes et, au sommet, à mi-parcours, je ne m’arrête pas afin d’en profiter pour prendre de l’avance dans la descente !

 

Temps compteur au Grand Ballon : 3’33’31 (2010 : 3’43’16)

 

 

 

 

 

 

Dès le début de la descente, le vent vient se rappeler à mon souvenir, je m’accroche à mon guidon pour ne pas être désarçonné dans les lignes droites, heureusement c’est principalement sur la partie haute de la descente que c’est principalement gênant… Puis il y a ces maudits passages pavés à 2 endroits dans la descente, où je manque de perdre l’un de mes bidons…

C’est la descente la plus longue du parcours, et sans prendre de risque inconsidéré, à aucun moment ma position ne sera en danger. A Willer-sur-Thur au terme de la descente, je suis toujours dans les roues d’un petit groupe qui file droit vers le début du col du Hundstuck.

Et surprise à Bitschwiller-les-Thann ! Nous rentrons sur un bon groupe qui se trouve arrêté au à la barrière de chemin de fer baissée ! Qui par chance se relève au moment où nous arrivons… J’aperçois Jean-Pierre Farrugio, qui m’indique qu’il commence à être dans le dur, d’ailleurs je ne le reverrai pas…

Dans ce groupe d’une quarantaine d’unités, il doit y avoir non seulement ceux qui nous avaient faussé compagnie dans le col du Bramont, mais également d’autres qui étaient dans des groupes plus avant.

3-Ballons-2012 0906

Entame du col du Hundsrück, avec JP Farrugio


En tout cas, sans être particulièrement entamé, je trouve que le rythme imprimé à l’avant est beaucoup trop important pour que je tente de le prendre et je choisis l’option de laisser filer au bout d’1 km pour prendre le bon tempo. Bon choix, car à mi-pente, j’arrive à recoller à un second groupe plus à ma convenance avec lequel je rejoins le col du Hundsrück. Le soleil est de plus en plus souvent présent, la température commence à s’envoler et je sens mon état général baisser quelque peu : il faut gérer…

 

Ascension du Col du Hundsrück – 5,2 km – 20’59 (15,3 km/h) – Débours 2012 vs 2010 : + 13 sec

Temps compteur au Col du Hundsrück: 4’20’33 (2010 : 4’29’12 temps roulé)

 

J’avais oublié que dans la descente du col du Hundsrück, il y avait cette petite bosse assez raide d’1,5 km. Par contre, je n’ai pas oublié qu’il y a 2 zones pavées dans des virages qui, s’ils ne sont pas trop tape-cul, avaient provoqué la crevaison de mon boyau avant en 2010. Je reconnais sans peine peu avant l’entrée de Masevaux la maison devant laquelle je m’étais arrêté pour mettre un coup de Pit Stop et où un gars à son passage avait failli finir dans le décor sous mon nez !!

 

 

A Masevaux, c’est parti pour une longue zone de plat, ou plutôt faux-plat ascendant, le long de la Doller, jusqu’au Lac de Sewen qui marque le début de l’ascension du Ballon d’Alsace. Je reste dans les roues, je commence à rencontrer quelques difficultés pour respirer correctement mais du côté des jambes tout va bien, j’essaie de mouliner un peu plus pour détendre les jambes et de m’alimenter un peu.

3-Ballons-2012-0909.jpg

A proximité du Lac de Sewen


Beaucoup s’arrêtent au gros ravitaillement de Sewen. Pour ma part, je préfère continuer et ne pas m’attarder, l’objectif de 7h30 m’est toujours accessible.

Je tombe sur le panneau « sommet 10 km » qui me fiche un petit coup au moral, je ne me souvenais pas que c’était aussi long ! Mais il y a au moins 2 km de pente faible pour arriver dans les premiers gros pourcentages. Je laisse une nouvelle fois filer la première partie du peloton, le même que j’avais laissé partir dans le Hundsrück et que l’on avait repris avant Sewen, et quelques autres qui viennent de repartir du ravitaillement.

Je préfère conserver un rythme que je sais pouvoir tenir, dans des pourcentages qui vont en s’accentuant : entre 8 et 9% jusqu’à 1 km du sommet.

3-Ballons-2012-0910.jpg

Début de l'ascension du Grand Ballon

 

4252337_Screen.jpg

Grand Ballon au niveau du Lac d'Alfeld


Je rattrape un gars du Versailles Sportif en souffrance, il est victime de crampes et nous discutons un court instant. Il grimpe bien mieux que moi, mais en s’arrêtant pour soulager ses crampes, je finis par atteindre le sommet avant lui. Ouf ! Il ne reste plus que la cerise sur le gâteau : la Planche des Belles Filles.

 

Ascension du Ballon d’Alsace – 7,5 km – 35’16 (13,2 km/h) – Gain 2012 vs 2010 : 1’06 sec

Temps compteur au Ballon d’Alsace: 5’33’14 (2010 : 5’47’35 temps roulé)

 

4243411_Screen.jpg

Dans la descente du Grand Ballon

 

Mais c’est pour autant loin d’être terminé, car après une belle descente, sur un revêtement qui l’est beaucoup moins (de par sa très forte granulosité essentiellement), effectuée à près de 50 km/h, c’est-à-dire bien plus rapidement qu’en 2010, il nous faut parcourir cette vingtaine de km très escarpés et vallonnés à souhait au travers des étangs et bassins entre Sermamagny et Champagney. De multiples coups de cul suivis de descentes rapides où je serre les dents.

Pire, alors que nous étions une petite dizaine pour aborder cette zone, un gros groupe rentre sur nous – tout le paquet qui s’était arrêté à Sewen !, ce qui rend les choses plus difficiles car ça frotte pas mal et c’est assez nerveux, chacun voulant se placer pour ne pas sauter dans les bosses ! Point positif, l’allure remonte aussi sec, ce qui m’arrange plutôt dans la quête de mon objectif horaire…

3-Ballons-2012-0911.jpg

Passage à Evette-Salbert

 

Nous repassons dans Champagney sur le lieu de départ, il reste alors 18 km dont les 5,6 km d’ascension finale. Je délaisse une nouvelle fois le ravitaillement même si mes bidons sont vides car ça pulse à l’avant pour rejoindre Plancher-les-Mines. Mauvais choix car ceux qui se sont arrêtés reviennent finalement à Plancher-Bas et, c’est le cas de le dire, un gars seul, belge, va se mettre à la planche jusqu’au pied de la Planche pour nous y emmener à une allure vertigineuse, que je n’ai aucune peine à suivre, mais qui me fait redouter le payer dans la montée !

Et effectivement au pied de la Planche, ça explose complètement, un petit groupe s’éloigne, je reste scotché avec beaucoup pour une ascension qui s’avère être une horreur. Incapable la plupart du temps d’amener ma vitesse à un simple 10 km/h. Bien sûr il y a ces pourcentages qui s’affichent sur mon compteur : 15, 16, 17% ! Une première fois, puis une seconde tout ça dans les 2 premiers km !  Avant la petite descente, le ravito en eau : un gars tend un verre mais je n’ai même pas le temps de le boire entièrement, je m’arrose avec le reste ! Et c’est reparti pour 2,5 km sans aucun répit… J’appuie mécaniquement, en essayant de penser à autre chose. Pendant ce temps, je vois les minutes qui défilent sur le compteur. Un moment avant le second passage à Champagney, j’ai espéré pouvoir accrocher les 7h15 ! Mais il aurait fallu aller bien plus vite dans la Planche… Enfin, voici le replat avant l’arrivée… J’accélère un peu, le compteur affiche 7h22, il reste 800 mètres, c’est bon pour l’objectif, je finis sans me dépouiller, juste dépassé par notre locomotive belge qui finit dans un sprint effréné avec l’un de ses compatriotes, 2 places devant moi !

 

Ascension de la Planche des Belles Filles – 5,1 km – 28’03 (11,0 km/h) – Gain 2012 vs 2010 : 0’23 sec

Temps compteur à l’arrivée: 7’25’12 (2010 : 7’44’24 temps roulé)

 

 

Je franchis la ligne en 7h26, temps affiché sur le compteur de l’organisation placé à l’arrivée. Au compteur j’ai 7h25. Comme je n’ai effectué aucun arrêt ravito, les 2 seuls endroits où j’ai mis pied à terre sont le feu du Thillot, assez long et le passage à niveau de Bitschwiller, très peu de temps.

 

Je suis quand même sacrément content d’avoir rempli et même un peu dépassé l’objectif de départ, mais je suis complètement cuit… Je retrouve Pierre-Marc Lamontagne et son épouse juste après l’arrivée, je dois les laisser au bout de 2 mn de conversation car je commence à sentir le sol se dérober sous mes pieds, il faut que je m’assoie un moment pour récupérer…

Puis j'attends Didier qui arrive en 8h11, juste le temps qu'il faut pour retrouver l'appétit et essayer d'avaler le plateau repas... Nous restons encore un bon moment sur place, le temps de saluer et/ou féliciter toutes les connaissances, comme Patrick Schwab, Martine Faure, Michel Aubriot et son épouse, Ferdinando en délicatesse avec sa roue tubeless... Une belle journée de vélo comme je les aime !

 

599678 4192872904342 1443112425 n

A l'arrivée avec Michel Aubriot (photo Christine Laurent-Aubriot)


 

3-Ballons-2012-0920.jpg

Début de la rampe de la Planche des Belles Filles

 

3-Ballons-2012-0924.jpg

Sur le retour à Champagney, avec Ferdinando et Didier

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires